Albert Anor

Albert Anor est né en décembre 1955 en Espagne (Barcelone), enfant d’immigrés installés en Suisse dans les années 60, il s’est formé au Beaux-Arts en peinture et en arts-visuels. A enseigné durant quatre décennies l’histoire de l’art, le dessin, la photo…à des adolescents qui n’en demandaient pas tant. A commencé à écrire de la poésie après avoir dévoré à 18 ans l’œuvre d’Antonin Artaud. Il partage avec les surréalistes le précepte défendu par André Breton : « Transformer le monde, a dit Marx. Changer la vie, a dit Rimbaud. Ces deux mots d’ordre pour nous n’en font qu’un. » Engagé politiquement, notamment en tant que syndicaliste, il ne pense pas que la poésie doive « sauver le monde », du moins CE monde, mais bel et bien contribuer à le révolutionner, sans pour autant avoir la naïveté qu’elle suffira à cette tâche. Toute licence en art est l’autre devise qui guide ses pas sur les sentiers muletiers de la poésie. C’est pourquoi, il se déclare ouvertement dilettante et refuse de se spécialiser dans un  genre particulier dans quelque domaine que ce soit. Membre de l’association les Poètes de la Cité, il en a été le président à deux reprises. Il a publié à ce jour cinq recueils de poésie (Pièges à convictions 2001 ; Le Chaos en devenir 2002 ; Éclats d’usure 2013 ; Pas pressé 2015 ; Ouvert pour inventaire 2018. Il a aussi initié et co-réalisé des œuvres collectives : Le Poisson fumée montre son nez, Cercle des Parfumeurs, Genève 2006 ; Limites hors-limites, Boîte poétique, 2019-2022, donation à la Bibliothèque d’Art et d’Archéologie de Genève (25 mai 2022) ; Heureusement que l’on va vers l’été, texte à plusieurs mains, encours de réalisation.